Langage universel et transgénérationnel
Le Conte
Langage universel et transgénérationnel
Le Conte
Conte :
2020 : Sénégal -Congo « Contes, Légendes, Récits et Musique d’Afrique » – Thierno DIALLO
2008 – 2018 : N’GOON (la lune), contes et musiques du Congo.
2006 – 2016 : POUTOU-SEL ET MIMI-SUCRE, adaptation du conte grec « Les deux maisonnettes », mis en scène par Philippe Zarch, texte MARC OWITCH, Compagnie Graine de Malice.
2002 : LA VOIX DU VENT, théâtre musical à partir de contes africains, mis en scène par Jean-Jacques CORNILLON, Collectif Arts Mobiles.
Vaïno des Glaces « Le Kalevala » – Elias LÖNROT – Corinne DESCOTE
1999 : LE CERCLE DE SABLE, théâtre musical à partir de contes africains, mis en scène par Isabelle MOUNIER
*Le Roi et l’Orphelin – Alpha ATANGANA – Laurence LONGIN
Plus on grandit, plus on comprend
Pour Robbas, le conte n’a pas d’âge, c’est un langage universel et transgénérationnel qui possède différents niveaux de lecture et de compréhension : plus on grandit, plus on comprend.
Le conte en Afrique est un miroir de la société pour mieux comprendre le « Vivre-ensemble », et permettre à chacun (adulte et enfant) de trouver sa place. Il permet de se construire, de recevoir un enseignement. Car si le conte expose des problèmes et des situations conflictuelles, il propose toujours une solution. C’est au dénouement – par le biais des proverbes, des conseils, de la morale de l’histoire… – que l’on découvre alors son caractère éducatif.
Le conte, une expression verbale, mais aussi corporelle :
Pour un conteur africain, le langage du conte n’est pas uniquement verbal ; bon nombre d’émotions passent par le corps, les gestes et les expressions du visage. Cela devient alors une langue très rythmée, qui, tout naturellement, accorde une place de choix à la musique, à la danse et aux chants.
Le conte : une invitation au voyage :
Toutes les personnes réunies autour du conteur ne sont pas là simplement pour écouter des histoires, elles sont là pour participer au déroulement des histoires, elles font partie intégrante du voyage.
Aussi le conteur, par une formule magique, invite le public à s’engager dans l’aventure avec lui.
« LISAPO ONGUÉ ? » Est-ce que les contes sont des mensonges ?
À quoi le public répond :
– « ONGUÉ ! » Oui, les contes sont des mensonges !
– « BANINGA BOYAMBA LISAPO É ? » Acceptez-vous de mentir avec moi ?
– « É ! » Oui, nous acceptons !
Le début, comme la fin du conte, a dès lors sa formule consacrée qui place le public dans une ambiance détendue et sereine favorisant l’écoute.
À partir de là, tout est possible, car le conteur et son public ont scellé un pacte de complicité qui les unit le temps du voyage.